
Presque partout dans le monde, la femme est souvent reléguée au second plan par rapport à l'homme. C'est ainsi que seulement 62% de femmes font parties de la population active selon une étude de la Banque mondiale pour l'égalité des sexes en Afrique.
De manière générale, la femme congolaise quand même elle travaille, elle doit s'occuper d'un certain nombre de personnes qui gravite autour d'elle. Ceci fait qu'un bon nombre d'entre elles n'ose pas accéder au marché du travail. Pour celles qui y vont, la conséquence est un rendement au travail parfois inférieur à celui des hommes. D’où, une rémunération jusqu’à 20% inférieure à celle des confrères masculins
Il ne faut pas aussi oublier les pesanteurs coutumières qui limitent le pouvoir décisionnaire de la femme dans beaucoup de ménages congolais. C’est pourquoi plusieurs organisations de la société civile proposent des programmes pour mieux autonomiser les femmes. Il s’agit principalement d’améliorer :
• leur niveau d’éducation ;
• leurs compétences professionnelles ;
• leur accès aux fonds ou capitaux ;
• leur sécurité physique.
Cette transformation de la femme peut avoir des effets considérables sur les revenus des familles et ainsi améliorer leurs conditions de vie.