Réunion d'un village africain en Ouganda

Faire revivre le sens de l’intérêt commun des congolais

 
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Réunion d'un village africain en Ouganda

Jadis, les habitants d’un quartier se réunissait pour identifier leurs problèmes (besoins) et ensemble, ils mettaient en place des réponses selon les moyens à leur disposition. C’est ainsi que certains ponts en tronc d’arbres ont été construits pour désenclaver des villages, quartiers, etc.
Malheureusement, cet esprit de la recherche de l’intérêt collectif n’anime plus les congolais. Dans plusieurs communes, on voit naître des érosions dont certaines sont la conséquence d’une mauvaise canalisation d’eau de ruissellement et même parfois d’eaux usées. C’est vrai que les travaux de drainage sont de la compétence de l’Etat mais chacun peut à son niveau prendre les dispositions nécessaires pour ne pas causer des dégâts.
Il arrive qu’un citoyen construise une rigole de 20 mètres, ce qui n’est pas mauvais mais il s’arrête là sans se soucier de ce que cela peut engendrer comme dégâts aux voisins. Alors que si on se met ensemble pour examiner un problème et mutualiser les ressources, on trouvera certainement une réponse qui rencontrera les attentes de plusieurs efficacement.
Les chefs de rues, localités et quartiers sont amenés à jouer pleinement ce rôle de sensibilisation et de mobilisation pour l’intérêt commun. Cela est justement la méthode utilisée par le projet « Kin elenda ». Que les communautés qui connaissent bien leurs difficultés d’infrastructures sont associées à la recherche et à la mise en œuvre des réponses.