De plus en plus de cas de morts subites sont enregistrées au sein des institutions sanitaires de la République Démocratique du Congo (RDC). La consommation d’alcool peut conduire à une addiction et causer ainsi beaucoup de préjudices à la santé du consommateur.
Avec le phénomène « zododo », (liqueurs forte en argot kinois) il est aujourd’hui reconnu que la consommation de l’alcool est l’une des causes prioritaires de la dégradation de la santé mentale. Et cela, avec un taux assez élevé auprès des jeunes dont les enfants dits « de la rue ». En effet, ces enfants estimés à près de 20.000 en 2016 à Kinshasa qui ont été rejetés par leur famille pour diverses raisons deviennent exposés à toutes sortes de choses dans la rue dont les drogues et l’alcool.
« Grâce » à la mendicité, ces enfants se procurent sans le savoir auprès de fabricants artisanaux d’alcool de la liqueur dosée à des pourcentages parfois mortel. Et ce genre de « fournisseurs » se multiplient dans les quartiers de nos communes.
Malheureusement, il n’existe pas vraiment de statistiques sur le sujet mais le Dr Abraham Mifundu, neuropsychiatre et expert de la lutte contre la drogue et les crimes en RDC décrit les symptômes suivants qui caractérisent ces personnes. Il s’agit notamment de la dépression, l’agressivité, l’altération du jugement, l’irritabilité, l’euphorie …
Alors qu'en circulant à travers nos villes, nous rencontrons de plus en plus de personnes manifestant ces signes. Les autorités congolaises devraient se pencher rapidement sur la question qui est un problème de santé publique afin de sauver des vies.