Aujourd’hui, il y a très peu de quartiers des communes de Kinshasa où il n’est pas question d’exactions pratiquées par les bandes armées de couteaux, machettes, … ou autres armes blanches appelées « kuluna ».
Ce phénomène a débuté dans les années 80, particulièrement dans la commune de Matete où l’on retrouvait beaucoup de jeunes pratiquant les sports de combat tels que le catch, la boxe, … A tort ou à raison, ces personnes « fortes » (pomba) ont d’abord constitué une force de défense de leurs quartiers pour devenir ensuite une « force punitive » ou de vendetta. C’est dans les années 90, qu’on a vu les jeunes de Yolo, qui comprend deux parties quartiers (Yolo Nord et Sud) se lancer également dans la même pratique.
L’insécurité causée par ces gangs a gagné la majorité des communes de la ville de Kinshasa au point où les habitants se demandent s’il n’y a pas une certaine complicité avec la Police. La Police, elle désigne le système judiciaire auprès duquel certaines de ces personnes ont été déférées et malheureusement se sont encore retrouvées en liberté.
« Considérant ce phénomène comme un véritable danger pour nos sociétés, comment arriver à dénoncer, éradiquer, puis réinsérer ces gangs dans la société en les trouvant des occupations beaucoup plus saines ? »
Notons que le Service Nationale qui a été créé pour servir de pénitencier pour ces délinquants n’est cependant toujours pas arrivée à résoudre la question d’insécurité causé par ces gangs dans la ville province de Kinshasa.
Ne devrait-on pas considérer cela comme une urgence sociale urgente avant de penser résoudre la question de la prise en charge du nombre féminin en RDC ? Dénonçons ces gens dont certains sont bien identifiés mais surtout qu’ils soient adéquatement pris en charge par le système judiciaire.
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