La ville de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo est confrontée, en matière d’assainissement, à un sérieux problème de gestion des déchets ménagers que les éboueurs de fortune appelés communément « pousse-pousseurs », en l’absence d’entreprises publiques disposant d’engins et de sites appropriés, déposent leurs déchets dans des décharges « sauvages » un peu partout dans la ville province de Kinshasa comme nous pouvons le constater davantage.
Dans les 24 communes de la ville de Kinshasa, plusieurs éboueurs de fortune se lancent, au quotidien, dans ce business avec leurs chariots et vident leurs déchets sur des sites inappropriés en milieu urbain, faute de décharges publiques, notamment aux abords des rues, mais également dans les rivières et les caniveaux.
Un phénomène qui perdure et perturbe, mais qui est également à la base de la pollution de l’atmosphère, avec toutes les conséquences qui en découlent sur le plan sanitaire. C’est depuis quelques années que cette situation prend de l’ampleur, et ce, faute de décharges précises, publiques, plusieurs quartiers de Kinshasa sont ainsi transformés en poubelle.
Quant à la régie d’assainissement et des travaux publics de Kinshasa qui s’occupait de la gestion des immondices, celle-ci est quasi inexistante depuis quelque temps.
En l’absence de ce service, le ministère de l’environnement a décidé de donner la gestion des déchets de la ville de Kinshasa aux privés et à certaines ONG qui se battent pour résoudre cet épineux problème de salubrité publique dans les quartiers de la capitale.
Notons que la capitale congolaise produit près de 9.000 tonnes de déchets par jour, dont moins de 10% sont collectées par la ville, selon une ONG locale.
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